Le Vendée Globe est une course de bateaux autour du monde. Le départ et l'arrivée ont lieu dans le port des Sables d'Olonne. Les skippers (les navigateurs) doivent effectuer le parcours en solitaire (seuls) sans escale (sans faire d'arrêt dans un port) et sans assistance (sans aide extérieure).

Le parcours fait passer les concurrents par trois caps très connus et surtout très dangereux.

Les skippers vont devoir faire le tour de l'Antarctique. Cette partie du monde est redoutable car elle est remplie d'icebergs et les tempêtes sont très violentes. D'ailleurs, on la surnomme la zone des "40èmes Rugissants" ou les "50èmes Hurlants" (40èmes et 50èmes correspondent à la latitude de cette partie du monde).

Les 24 marins ont des points de passage obligatoires. Il y en a 8. Ces points servent à empécher les bateaux de passer trop près de l'Antarctique.

Les bateaux utilisés sont des monocoques (une seule coque) de 60 pieds de long (environ 18 mètres, un pied correspond à 30, 48 cm) et 5 mètres de large. Il faut être un grand champion pour pouvoir courir seul sur ces bateaux-là. Ces voiliers sont spécialement conçus pour résister aux tempêtes, ils peuvent même se redresséer quand ils sont retournés (après un chavirage).

A bord de chaque bateau, il y a des ordinateurs qui permettent de se positionner, de calculer le meilleur itinéraire en fonction des prévisions météorologiques, de correspondre sur Internet, etc ... Quand le skipper veut se reposer, se faire à manger, régler les voiles, c'est le pilote automatique qui prend les commandes.

La course va durer à peu près 110 jours pour le marin le plus rapide. On attend donc le premier de retour aux Sables d'Olonne vers la mi-février. Au cours de leur parcours, les marins vont sûrement apercevoir des dauphins, des baleines, des oiseaux marins, etc.... Ils verront peut-être de magnifiques couchers de soleil. Mais les skippers auront aussi très peur de chavirer s'ils sont pris dans une tempête ou s'ils cognent dans des icebergs.

Le PC Course permet de connaître la position de tous les bateaux et surtout de savoir si un concurrent a déclenché sa balise de détresse (un SOS). C'est là que travaillent les organisateurs du Vendée Globe.

                    Texte écrit par Baptiste et Donovan.